Carré poétique du 18 juin _La sorcière
elles•étaient•trois•tout•près•e
t•des•centaines•d'autres•un•peu
•plus•loin/c'était•à•walpurgis•
peut-être•un•peu•plus•tard•car•
la•lune•était•berceau•doré•à•l'
occident•le•soir/l'une•était•br
une•de•ce•brun•bleu•des•plumes•
du•corbeau•c'était•la•plus•déci
dée•des•trois•elle•me•révéla•tu
•es•des•nôtres•sorcière•comme•n
ous•je•me•dressai•alors/ma•voix
•affermie•claquait•dans•le•vent
•de•la•nuit/mes•soeurs•m'avaien
t•nommée•la•peur•m'avait•quitté
e/vinrent•à•moi•d'antiques•livr
es•emplis•de•connaissance/l'hom
me•léger•partit•vers•son•destin
•de•pierre•fantôme•blanc•aux•rê
ves•de•paillettes•à•l'instant•d
u•réveil•je•sus•j'étais•libérée
elles étaient trois tout près et des centaines d'autres un peu plus loin/
c'était à walpurgis peut-être un peu plus tard car la lune était berceau doré à l'occident le soir/
l'une était brune de ce brun bleu des plumes du corbeau c'était la plus décidée des trois elle me révéla tu es des nôtres sorcière comme nous/
je me dressai alors/ma voix affermie claquait dans le vent de la nuit/
mes soeurs m'avaient nommée la peur m'avait quittée/
vinrent à moi d'antiques livres emplis de connaissance/
l'homme léger partit vers son destin de pierre fantôme blanc aux rêves de paillettes/
à l'instant du réveil je sus j'étais libérée
Encre Mauve