20 novembre 2015
L'or pâle
C’est un or pâle au soir qui caresse les feuilles
Une douceur frileuse
au tronc blanc du bouleau
Nonchalantes, les fines branches se font lianes
Et coulent, onde gracile,
dans l’air doré du soir.
De gros nuages blancs s’émaillent sur le bleu
Il plane comme un voile
de tristesse au jardin.
Impalpable frisson des arbres sous le vent frais.
Leurs troncs nus
impudiques de fragilité
S’étirent par habitude au dessus du tapis
de leurs feuilles tombées.
Encore un automne
Commencé dans la joie qui s’éteint en tristesse.
Ou bien en long repli
vers le sommeil secret
De toute germination. L’hiver sera long.
Novembre 2015
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